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Un aujourd'hui

Apr 11, 2023Apr 11, 2023

Le Dr Mario Tenuta, titulaire de la Chaire de recherche industrielle principale sur la gérance des éléments nutritifs 4R, Département des sciences du sol, Université du Manitoba, a écrit un article pour la publication Pulse Beat (printemps 2023) de Manitoba Pulse and Soybean Growers.

Les climatologues s'accordent à dire que les gaz à effet de serre (dioxyde de carbone, méthane et protoxyde d'azote) émis par l'activité humaine ont entraîné une augmentation sans précédent des températures moyennes mondiales de l'atmosphère et des océans. Les conséquences pour le Manitoba d'hivers plus chauds, d'une durée plus courte des routes de glace du Nord, d'humidité extrême et d'incendies de forêt accrus par la sécheresse semblent moins graves que pour d'autres régions où l'élévation du niveau de la mer inondera des dizaines de millions de maisons si elles ne sont pas protégées. Cependant, cet article ne porte pas sur le pessimisme, mais plutôt sur ce que nous pouvons faire pour réduire les émissions liées à la culture des aliments.

Le Canada, parmi de nombreux autres pays, s'est engagé à réduire les émissions de gaz à effet de serre pour aider à atténuer l'impact du réchauffement futur. L'engagement est de 40 % d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 2020. L'approche du Canada en matière de réduction des émissions consiste à faire contribuer tous les secteurs économiques, certains plus que d'autres. L'engagement pour l'agriculture est moindre que pour les autres secteurs étant une réduction de 30% des émissions d'oxyde nitreux (N2O) provenant des engrais azotés appliqués au sol. Les émissions d'oxyde nitreux provenant du fumier et des résidus de culture ne sont pas sur la table, pas plus que les émissions de méthane provenant du bétail et du fumier. La réduction du N2O est un objectif volontaire pour le secteur agricole. Les émissions d'oxyde nitreux représentent environ 5 % des gaz à effet de serre émis au Canada. Cela semble être une petite quantité, mais la majorité de ces émissions proviennent de l'ajout d'azote au sol.

L'émission d'oxyde nitreux du sol est un processus naturel produit par des bactéries indigènes du sol utilisant toute forme de N disponible à partir d'engrais synthétiques, de fumier, de résidus et de racines et de matières végétales fraîches en décomposition. Les engrais azotés sont ciblés parce que leur consommation augmente régulièrement avec de meilleures variétés et hybrides, et il existe de nombreuses options de gestion pour les agriculteurs afin de réduire la quantité d'émissions résultant de leur utilisation.

Les agriculteurs canadiens sont de bons intendants des terres et parmi les meilleurs au monde pour s'adapter et relever les défis afin d'améliorer la durabilité de leurs fermes.

Je vois la réalisation de réductions de N2O grâce à l'utilisation d'engrais à l'avantage des producteurs là où nos céréales sont commercialisées à l'échelle mondiale. Les engrais azotés représentent le coût d'exploitation le plus important, sinon l'un des plus importants, de la production agricole, les pertes d'azote signifient un manque à gagner et la réduction des émissions de N2O signale au public canadien et aux marchés mondiaux que nos produits sont produits de manière durable.

L'augmentation de la production de céréales et de légumineuses fourragères est une stratégie clé, comme l'utilisation de pratiques 4R avancées pour réduire les émissions. Passons en revue les avantages passés et futurs de la production de légumineuses, de soja et de légumineuses fourragères pour réduire les émissions d'oxyde nitreux.

Lire l'intégralité de l'article ici.

Faculté des sciences agronomiques et alimentaires, science du sol

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